Dans le cadre de son appui technique aux opérateurs économiques exerçant dans le secteur forestier, l’AEAFFB vient de contractualiser avec Alpha Centuari Mining (ACM), opérateur aurifère installé à Ndjolé dans la province du Moyen Ogooué, au centre du pays, pour la réalisation de layons forestiers spécifiques de plus de 400 km. La concession à layonner est composée de plusieurs blocs, dont chacun doit être parcouru par des layons équidistants de 100 m d’une largeur de 2 m. Dans ce cadre, ce sont au total 360 km de layons qui ont été ouverts en deux mois.
Le Directeur de la communication de l’AEAFFB, Menest A. Axel Louis F. décline les contours et les enjeux de cette nouvelle collaboration. Selon lui, « ces derniers répondent à un cahier de charge précis afin de faciliter la campagne sismique nécessaire pour l’exploitation de l’or », explique-t-il. Avant d’ajouter, « ce travail réalisé se poursuit grâce à l’expertise dont dispose l’Agence en matière de travaux forestiers avec une mobilisation de 35 techniciens forestiers issus de la pépinière de ses compétences».
Pour rappel, Alpha Centauri Mining est titulaire, depuis février 2022, de neuf permis dans les provinces du Moyen-Ogooué et de l’Ogooué Ivindo. Sept sont des permis d’exploitation des mines d’or à petite échelle valides et deux permis de recherche d’or. Au début de ses activités au Gabon, sa production était de 28,21 kg d’or en 2017. En quatre ans, celle-ci a été multipliée par sept pour atteindre un volume annuel d’environ 200 kg d’or produit en 2021, selon les données du ministère de l’Économie.
Quant à l’AEAFFB, elle a été créée par décret 1400/PR/MEF du 06 décembre 2011. C’est une structure nationale chargée de la mise en œuvre opérationnelle des actions ou activités issues de la politique de l’Etat en matière de gestion durable des forêts au Gabon.
Elle a pour mission principale, d’assurer la promotion des activités de la filière forêt-bois, en assurant un appui technique, un renforcement de capacités opérationnelles et des conseils notamment en matière d’audit d’aménagement forestier, la certification forestière, la mise en œuvre de la traçabilité des produits forestiers, ainsi que la vieille économique, et la fournitures d’informations forestières.
En outre, elle vulgarisation des outils de gestion aux bonnes pratiques forestières et accompagne le ministère en charge des forêts dans la valorisation des bois saisis et abandonnés mis à la disposition de l’administration des eaux et forêts.